Le Palais des Congrès de Nouakchott a abrité mercredi les travaux du séminaire de haut niveau sur la violence contre les femmes organisé par le ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille en collaboration avec le Haut- Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’Homme.
Les participants ont abordé, au cours de cette rencontre, les dimensions légale et sociale de ce phénomène et le rôle des pouvoirs publics et de la société civile dans la protection et le plaidoyer en faveur de la femme. Ainsi plusieurs interventions ont été présentées englobant des études sur la violence à l’égard des femmes et des filles et abordant les problèmes de la femme en général ainsi que des propositions de solutions, après quoi la discussion a été ouverte aux participants.
Répondant à ces problèmes, le ministre de la santé, Dr. Mohamed Nedhirou Ould Hamed a précisé que cette problématique est mondiale et mérite de faire un éventail réel et une enquête de qualité pour permettre son diagnostic afin de lui trouver les solutions indispensables, notant la nécessité d’un cadre juridique réactualisant les lois et règlementations en vigueur.
Le ministre a souligné la nécessité de la coopération entre les différents départements concernés pour faciliter les solutions, axant sur le rôle des Imams, Ulémas et Cheikhs de Mahadras pour contribuer à éradiquer ce phénomène, insistant sur l’intérêt de la contribution de la société civile pour mobiliser les populations et changer leurs mentalités.
Le Centre de promotion maternelle et infantile prend en charge le traitement et la protection des femmes victimes contre les atteintes, dit-elle, notant que d’autres centres seront mis en place à l’intérieur du pays pour prendre en charge ces cas.
La ministre des affaires sociales de l’enfance et de la famille, Dr Nene Oumou Daffa a mis en relief l’importance de ces discussions entre la société civile et les experts en la matière, qui donneront lieu à des recommandations devant occuper une bonne place dans le programme d’action du ministère.
Plusieurs femmes actrices agissantes au sein de la société civile et d’autres appartenant aux corps militaire sécuritaire ont pris part à ce séminaire.