Organisation d’un atelier de formation des formateurs sur le traitement de la dépendance du tabac

Les travaux de l’atelier de formation des formateurs sur le traitement de la dépendance du tabac organisé par le programme national de lutte antitabac avec la collaboration de l’OMS ont commencé mardi 27/12/2016 à Nouakchott.

L’atelier, de trois jours, vise la formation des formateurs des différentes structures sanitaires dans le domaine de l’assistance médicale à l’abandon du tabac.

Le secrétaire général du ministère de la santé, M. Ahmed Ould Dié a précisé, dans un mot pour la circonstance, que le tabagisme représente un grand défi pour la santé publique dans notre pays et un facteur de danger majeur s’agissant des maladies non transmissibles notamment le cancer des poumons, du sein, de la bouche et de l’oesophage ainsi que des maladies cardiaques en plus de son danger pour la femme enceinte et pour l’embryon.

Il a insisté sur la difficulté d’abandonner le tabac car la dépendance vis à vis des produits tabagiques entraine beaucoup de comportements qui requièrent une assistance médicale et psychologique.

Le ministère de la santé, dit-il, en application des instructions du Président de la République, a consience du poids du tabagisme pour l’Etat en raison des maladies qu’il cause et dont le traitement est particulièrement onéreux.

Le représentant de l’OMS, M. Jean Pierre Baptiste, pour sa part a indiqué que beaucoup d’efforts ont été consentis en matière de sensibilisation et une prise de consience des méfaits du tabac est en train de prendre forme: en témoigne la recherche par les fumeurs d’une aide pour cesser de fumer.

Le présent séminaire est le début d’un processus qui, nous l’espérons aboutira à intégrer leur traitement dans les soins primaires. D’où l’intérêt du renforcement des compétences des formateurs pour qu’ils puissent maîtriser les interventions en matière de conseil intensif et de thérapie de remplacement de la nicotine, insistant par ailleurs sur l’importance que revêt une législation plus rigoureuse contre le tabac.

Les chiffres des dernières enquêtes menées dans notre pays est préoccupant Il montre que la prévalence dépasse les 22% chez les jeunes de 13 à 15 ans et plus de 18% dans l’ensemble de la population or en Mauritanie, il n’y a ni culture du tabac ni industrie du tabac…

Prennent part à l’atelier des représentants de différentes structures sanitaires de Nouakchott et de certaines wilaya de l’intérieur; les coordinateurs des programmes de santé au ministère et des experts internationaux de l’OMS.

L’ouverture de la rencontre s’est déroulée en présence de M. Mohamed Abdallahi Salem Ould Ahmedoua, secrétaire général du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement.

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