Les travaux d’un atelier portant la validation de la stratégie nationale de la santé reproductive (SR) pour la période 2016-2020 ont débuté lundi 21/12/2015 à Nouakchott, à l’initiative du programme national de la SR avec le concours de ses partenaires.
Le document objet de la validation, comprend certains axes fondamentaux : la réduction du taux de mortalité et de morbidité néonatale, l’accès universel en SR, particulièrement à celles des zones rurales, l’amélioration de la disponibilité et l’accessibilité des services de VIH/Sida et des infections sexuellement transmissibles, incluant le cancer du col de l’utérus et l’hépatite B, de bonne qualité en vue d’une utilisation accrue par les adolescents, jeunes, femmes et surtout les population à risque et l’éradication de la violences et des autres pratiques néfastes.
Supervisant l’évènement, le secrétaire général du ministère de la santé, M. Ahmed Ould Sid’Ahmed Ould Dié, a précisé que la nouvelle stratégie va consolider les acquis du forfait obstétrical pour les grossesses et les accouchements, surtout dans les milieux sociaux défavorisés et l’accès aux examens sanitaires et biologiques durant la grossesse ainsi que les pathologies liées à l’anémie et au paludisme et la prise en charge des examens prénatals.
Il a ajouté que son département avait mobilisé tous les moyens humains et matériels nécessaires au succès du forfait obstétrical, en application des directives du Président de la Républiques, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le secrétaire général a, enfin, souligné le secret de la réussite forfait obstétrical résulte des améliorations opérées au niveau des consultations prénatales, la lutte contre la malnutrition chez les femmes, l’éducation pour la santé et la qualité des prestations, notamment la prise en charge des urgences.
Pour sa part, le représentant de l’OMS à Nouakchott, Dr. Baptiste Jean Pierre, a souligné que la nouvelle stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent, présentée par le secrétaire général des Nations Unies en septembre 2015, vise à atteindre plus facilement la cible ambitieuse, prévue dans les objectifs de développement durable (ODD), qui consiste, d’ici 2030, à faire passer le taux mondial de mortalité maternelle au-dessous de 70 pour 100.000 naissances vivantes.
Au sujet de la Mauritanie, il a précisé que malgré les grands efforts du gouvernement, la mortalité maternelle et néonatale sont parmi les plus élevée de la sous région avec 602 pour 100.000 naissances vivantes.
Il a, enfin, émis le v u de voir l’atelier déboucher sur une validation et une appropriation effective de la stratégie nationale de la SR 2015-2020 par les principaux intervenants dans le but de mettre fin à l’ensemble des décès évitables de femmes, d’enfants et d’adolescents.
La rencontre, de deux jours, profite aux directeurs régionaux de l’action sanitaire.